C’est tout d’abord à Londres, avec ses qualifications en maquillage et en tant que mannequin  que commence la carrière de l’artiste japonaise originaire de l’île de Shikoku. Quelques défilés plus tard puis un diplôme en poche de l’Institut de Design Kuwasawa de Tokyo, c’est un retour aux sources dans sa ville natale connue pour son papier traditionnel japonais depuis plus de 400 ans, «le Washi».

C’est depuis son atelier installé en 2012, que continue la fabrication du papier japonais s’intéressant au mode de vie et à la sensibilité des Japonais qui l’utilisent comme une séparation entre l’intérieur et l’extérieur.

Entourée par une nature abondante qu’offre la région, une eau pure souterraine appelée «Kannon sui »,  sélectionnée parmi l’une des 100 meilleures du Japon est précieusement utilisé pour la conception et la fabrication du papier.

L’artiste explore de nouvelles formes de “washi” tout en respectant les techniques de fabrication cultivées par ses prédécesseurs.

Côté innovations, on constate notamment l’ajout d’un minéral appelé zéolite, ayant une fonction désodorisantes et déshumidifiantes sur les fibres de Kozo (fibres de mures, la matière première du washi). Mais également l’utilisation de papier  torsadé pour fabriquer le kozo à travers un cadre en bois. 

Des expositions ont été organisés pour montrer la délicatesse de son Art, notamment à Londres en 2016. 

Ces créations originales, à la fois délicates et raffinés, ornent  plusieurs grandes enseignes de luxes, mettent en valeur des grandes marques et embellissent de grands hôtels à travers le Japon ainsi qu’à l’étranger. 

Récemment, l’intérêt se porte sur les possibilités d’intégrer l’ impression 3D et d’autres formes de “fabrication numérique” dans l’artisanat et a permis de produire de nombreuses œuvres tridimensionnelles.